Le Danube (Dunaj en slovaque) délimite la frontière sud-ouest du pays avec la Hongrie. Bratislava, la capitale, se situe à gauche de ce tracé, très proche de l'Autriche. J'y passe quelques temps le lundi, m'offrant une visite des rues et ruelles du centre-ville puis m'attardant au café de ... Paris! Ici le tabac est encore consumé en intérieur. Dans une atmosphère légèrement enfumée, je prends place au bar et y passe de longues minutes. Je ne boirai rien cependant. C'est accès à internet qui m'intéresse. Le clavier de l'ordinateur est un vrai casse-tète slovaque. Les lettres sont mélangées, certaines manquent (ou je ne les trouve pas surtout) et de nouvelles apparaissent. Un vaste choix d'accents fantaisistes est possible. Ça va dans tous les sens. Je comprendrai plus tard que toute l'expression slovaque repose dans leur langage et non pas sur leurs visages. J'ai pas le souvenir d'avoir vu un sourire. Peut-être chez les enfants, et encore. Des deux journées passées dans ce pays, j'aurai surtout croisé des visages durs aux traits tirés. Le sourire, cette expression d'accueil amical envers l'autre, n'est pas chose naturelle ici. Ni le salut d'ailleurs et ne parlons pas de la reconnaissance. Au supermarché on te balance le ticket de caisse avec mépris. Les slovaques savent simplement être désolés. Pas les excuses, la situation. J'en sortirai marqué. La vie, les maisons, les villages, tout est désolé. Même le fleuve en prend un coup. Personne ne s'intéresse à son courant de ce côte (la partie nord) ou seulement les industries et les péniches. Car le slovaque est marchand de sable. Il endort par la même occasion, les randonneurs empruntant le chemin de digue longeant le Danube. Je croise très peu de monde et d'habitations. L'environnement est désolé de même. Personne n'y prend garde. La végétation est pauvre. Dès la sortie de Bratislava, on est plonge dans le bain ... d'ordures. Des amoncellements se forment sous les ponts d'autoroutes et au bord des rubans d'asphalte défoncés pour les vélos. Suivant le "Medzinarodna Dunajska cyclisticka cesta", je roulerai tout le long sur la rive nord du fleuve, côté slovaque. En face, c'est la Hongrie, ma porte de sortie que je passerai, tout à l'est, par le pont Maria Valeria.
J'ai eu plusieurs occasions de m'échapper plus tôt mais l'envie me poussait à voir plus et comprendre un peu mieux. Pour cela même, j'ai été infidèle à l'itinéraire officiel de l'Euroveloroute. Je n'ai pas obtenu de réponses. Il me manque trop de connaissances historiques et sociales pour être plus tolérant. Je me suis fait mes raisons, peut-être pas les bonnes mais un goût amer me reste.
Côte voyage, j'ai roulé assez droit, vite avec le vent, me suis fait piquer (par une guêpe et par un vigile à cause d'un sac que la caissière ne m'avait pas compté) et dormi deux nuits au bord de l'eau. Sinon pas grand chose valant ce "métour". Ah si, une chose, la beauté des femmes.
Demain je mettrai un mot sur la Hongrie.
Tout se passe bien, rassurez vous, je profite pleinement de cette belle aventure.
Actuellement pause dans une auberge de jeunesse à Belgrade, j'ai retrouvé mon compère Jojo.
Il s'est muni d'un deux roues et me fait le plaisir de m'accompagner jusqu'à la Mer Noire.
La Serbie, depuis 3 jours, est un pays qui m'enchante beaucoup. La capitale est une place pour faire la fête. Ce que l'on fait! Donc santé a tous!
Merci pour vos messages que je prend grand plaisir à lire.
Bonne soirée et à suivre...
ceci explique cela... on comprend alors pourquoi christian s'est séparé d'Adriana ... ! :')
RépondreSupprimerAttention avec jojo, prends soin de lui, va pas trop vite !! ;)
à la vôtre, profitez des derniers jours
la famille polonaise
Bon courage a vous deux (surtout a Jojo en fait)!
RépondreSupprimerGros bisous de la part des Watson
Super les mecs !!! je kifferais trop etre avec vous, vous devez vivre de supers aventures !!! On en parlera a votre retour !!! Continuez les news !!! et bon courage pour le reste du voyage. Momo
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